Peindre encore et toujours , c'est osciller  quotidiennement de l'abîme du doute  à l' apaisement  transitoire .


Nul ne peint innocemment et aucune démarche artistique ne s'exonère de l'aspiration à une reconnaissance de l'ouvrage final .

 La modestie reste de mise  car  la légitimation espérée du statut d'artiste n'est pas à confondre  avec la recherche d'une notoriété. 

La démesure de la passion convertit travail en joie et ce n'est qu'en  atelier, sans questionnement sur l'inné et l'acquis que débattront talent, ego, geste et mémoire, pour tenter de transmettre le frémissement d'une émotion sans paroles par la peinture

“Ce que j’essaie, c’est un renouvellement continu, et ce n’est pas facile. Ma peinture, je sais ce qu’elle est sous ses apparences, sa violence, ses perpétuels jeux de force ; c’est une chose fragile dans le sens du bon, du sublime. C’est fragile…”  N. de Staël 

Se distancier de la maîtrise du figuratif sans se perdre trop vite dans la facilité d'une fausse abstraction d'abolition absolue .

 Progresser en demeurant soi , tenter d'estomper peu à peu la force des influences du travail des Maîtres reconnus pour au fil des ans espérer  personnaliser son ouvrage en s'affranchissant de la pression des mouvances   au profit d'un art personnel.


Au final, l'intérêt des galeristes, amateurs d'art et collectionneurs reste le seul juge de paix  pour  soumettre son ouvrage à la réalité de cet incontournable oxymore : 

l'Art et  son Marché 



                            didier caudron





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